Alain Delon : Un Sentiment de Fin de Vie, une Conscience Aiguë

La saga entourant l'affaire Delon prend un nouveau tournant. Anouchka Delon a une fois de plus abordé la question de la santé de son père. Alors que Le Parisien rapporte les propos du légendaire acteur déclarant à des agents de police son désir de "mourir" et son sentiment que la "vie est finie", sa fille, Anouchka Delon, affirme qu'il conserve toute sa lucidité. "Mon père n'est pas dans un état végétatif", a-t-elle affirmé lors de son intervention mardi dans l'émission Clique diffusée sur Canal+.

"Je m'excuse pour l'emploi de ce terme, mais il reste attentif à la télévision, à la presse écrite, il est au courant de tout", insiste-t-elle. Elle ajoute ensuite : "Nous avons déjà le sentiment qu'il est parti, c'est cela qui me peine. Les discussions portent sur l'héritage, l'argent, la fortune, et même sur ses souhaits funéraires", explique Anouchka Delon. "On dirait qu'on parle d'une personne décédée alors qu'il est là, qu'on partage des moments agréables avec lui", rapporte la seule fille de l'acteur.  Depuis le début de cette affaire, les conditions de l'héritage ont été révélées. Le 5 janvier, Laurence Bedossa avait précisé sur RTL qu'Anouchka hériterait de 50% du patrimoine de son père, tandis que chacun de ses deux frères recevrait 25%. Sur Instagram, le fils aîné de la famille Delon, Anthony, a confirmé que son père était atteint d'un lymphome. "Le traitement qui lui a été proposé en septembre 2022 est expérimental, principalement palliatif", a-t-il déclaré.

"Cela sous-entend clairement que ce traitement n'était pas indispensable", a-t-il précisé lundi. Dans le cadre d'un parcours de soins, un traitement palliatif cherche à soulager les symptômes d'une maladie sans s'attaquer à ses causes profondes. Souvent, ces traitements sont administrés en fin de vie. "Ma décision d'arrêter ce traitement était avant tout motivée par le désir de prolonger et d'améliorer la qualité de vie de mon père, et surtout de lui rendre ses derniers moments plus paisibles", a-t-il affirmé en se défendant. D'après les dires du fils d'Alain Delon, "ce traitement (...) était en train de raccourcir sa vie et de perturber ses fonctions vitales, notamment ses reins qui étaient gravement affectés", détaille-t-il dans un message étendu partagé le 22 janvier après l'interview de l'avocat d'Anouchka lors de l'émission Sept à Huit sur TF1. Selon Anthony Delon, la progression du lymphome affectant son père est "très lente".


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