Disparition d'Émile : Les Raisons de la Reprise des Recherches en Dépit des Tendances Saisonnières

Trois mois se sont écoulés, et l'on demeure toujours sans la moindre trace du petit ange Émile. Le 8 juillet dernier, ce petit garçon âgé de deux ans et demi a disparu en fin d'après-midi, alors qu'il séjournait en vacances chez ses grands-parents.

Malgré l'ouverture d'une enquête judiciaire, aucune piste significative n'a encore émergé, et aucun individu suspect n'a été appréhendé jusqu'à présent. À la fin du mois de juillet, l'orientation de l'enquête a évolué vers une dimension criminelle.

Désormais, l'instruction, confiée à deux magistrats instructeurs à Aix-en-Provence, est ouverte pour les chefs d'accusation d'"enlèvement d'un mineur de moins de 15 ans" et de "séquestration", remplaçant ainsi la qualification initiale de "disparition inquiétante".

Il convient de noter que l'hypothèse d'un accident ne peut être totalement écartée. Comme le souligne Jacques Dallest, magistrat honoraire et auteur de "Cold Case : Un magistrat enquête", "Ce n'est pas parce que l'on soupçonne que l'enfant a été victime d'un crime que l'on cesse de mener des investigations concernant la possibilité d'un accident."

Les opérations de recherche pourraient également reprendre dans la région du Haut-Vernet. François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), souligne que "les chiens, les battues, les drones ne sont pas des méthodes infaillibles.

Selon lui, il ne fait aucun doute que de nouvelles opérations de recherche sur le terrain seront entreprises à la fin de l'automne ou au début de l'hiver. Il explique : "En l'absence de végétation, le terrain révèle des éléments nouveaux, et il est assez courant de retrouver des corps à cette période."


 

 

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