Il y a exactement un mois que Lina, âgée de 15 ans, a disparu en fin de
matinée alors qu'elle se dirigeait à pied vers la gare de
Saint-Blaise-la-Roche, située à une distance de trois kilomètres de son
domicile. Sa mère, qui avait choisi de maintenir un profil bas vis-à-vis
des médias récemment,
a aujourd'hui exprimé son profond
désarroi ainsi que sa ferme volonté de la retrouver. Effectivement,
depuis le 23 septembre dernier, en dépit d'une mobilisation intense
impliquant des recherches méticuleuses, des initiatives citoyennes, des
inspections minutieuses des plans d'eau, des vérifications de véhicules,
ainsi que l'exploration minutieuse d'une résidence, les
enquêteurs n'ont, jusqu'à présent, pu identifier une piste crédible.
Lina fait actuellement l'objet d'une enquête pour enlèvement et
séquestration. La mère de Lina a choisi de faire part de ses émotions
par
le biais d'un message transmis à l'AFP par l'intermédiaire de son
avocat, Maître Matthieu Airoldi. Dans ce message, elle a également tenu à
exprimer sa profonde gratitude envers "l'ensemble des forces de
gendarmerie qui accomplissent un travail considérable depuis le début de
l'affaire."
De plus, elle a adressé un message de confiance aux
deux juges d'instruction, soulignant leur engagement inébranlable dans
la recherche de Lina, avec pour objectif de la retrouver dans les
meilleurs délais."Ma détermination, empreinte de colère et
d'indignation, me motivent à persévérer inlassablement et à redoubler
d'efforts", a-t-elle affirmé.
"Mon cercle proche ainsi que la
communauté constituent un soutien inébranlable, une source de réconfort
durant cette épreuve déchirante. Lina appartient par droit auprès des
siens, et je ne renoncerai en aucune circonstance jusqu'à ce qu'elle
soit réunie avec les siens", a ajouté la mère de Lina.
À des fins
de rappel, le parquet de Strasbourg, où cette affaire est en cours
d'instruction, a ouvert en début du mois d'octobre une information
judiciaire de type "contre X" pour les chefs d'accusation d'enlèvement
et séquestration non suivi d'une libération volontaire pendant plus de
sept jours".
La procureure de la République, Yolande Renzi,
avait alors anticipé des investigations de longue durée, précisant que
aucune piste n'était exclue ou privilégiée.
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