Andréa Bescond, réputée pour son franc-parler, a été conviée ce jeudi 1er février à participer à l'émission Télématin afin de présenter sa série "Nudes". Cette série relate l'histoire poignante de Sofia, Ada et Victor, trois adolescents confrontés à une situation dramatique consécutive à l'envoi d'une photo dénudée. Au cours de son entrevue, en marge de la présentation de sa série, Andréa Bescond a été interrogée par Thomas Sotto au sujet de l'affaire impliquant Gérard Depardieu.
L'animateur de Télématin a invité la réalisatrice âgée de 44 ans à exprimer son point de vue franc à l'égard de l'acteur mis en examen pour viols. Elle a ainsi déclaré : "Je lui dirais qu'il a manifestement abusé de sa position pour satisfaire ses désirs. Il est indéniable qu'il a également abusé de son influence dans le monde du cinéma, et comment ce dernier lui a permis d'agir de la sorte. Il a tiré avantage de cette tolérance et de cette complicité tacite."
Par la suite, Andréa Bescond a évoqué le cas de Charlotte Arnould, tel qu'elle l'avait relaté dans l'émission "Complément d'enquête" : "Il m'a dit : 'Viens, tu me diras où tu en es du piano et de la danse...' Je me suis rendue chez lui sans nourrir aucune attente. Là, c'était l'horreur totale. Je ne comprenais pas vraiment ce qui m'arrivait. C'était d'une violence inouïe." Elle a affirmé avoir reçu quelques jours plus tard un appel de Gérard Depardieu : "J'espère que je ne t'ai pas trop traumatisée. Je pense que c'est à cause de l'insolation."
"Rappelle-moi quand tu as une pulsion", aurait lancé l'acteur. Quelques jours plus tard, il lui aurait de nouveau proposé de passer chez lui. Après avoir hésité, Charlotte Arnould décide de s’y rendre "pour tout lui balancer". Mais "il se passe la même chose. Je pars au bout d’une heure (...) il ne s’assure à aucun moment de mon consentement". Lorsqu'elle porte plainte, Charlotte Arnould découvre qu’une partie de la scène a été filmée par les caméras de surveillance de l’appartement du comédien. Les images sont visionnées par les enquêteurs mais le fait qu’elle n’oppose pas de résistance pousse le parquet à classer sa plainte sans suite.
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