Affaire Depardieu : L'Opinion Sans Retenue d'une Actrice de Renom - Un Jugement qui Attise la Controverse

Figure éminente du cinéma français, Gérard Depardieu fait face à une possible cessation définitive de sa carrière cinématographique. En effet, le comédien est actuellement l'objet d'une mise en examen pour des accusations de viol et d'agression sexuelle, suscitant ainsi une série de critiques virulentes à son encontre. Plusieurs artistes ont exprimé leur désapprobation à l'égard de son comportement à travers deux tribunes distinctes.

Interrogée à ce sujet par La Provence, Sylvie Testud a adopté une position nuancée. "Il n'est pas jugé pour l'instant. Je ne vais donc pas le juger. Emmanuel Macron a dit qu'il était un grand acteur, ce n'est pas faux. Il a dit qu'il le jugerait quand il sera jugé. Je ne peux que souscrire. Personnellement je n'ai pas signé la tribune pour le soutenir. J'ai reçu ce texte. Il ne me convenait pas car il est écrit que c'est un grand acteur.

Et, de manière sous-jacente, que même s'il a violé ou s'est mal comporté, on l'aime. Non ce n'est pas possible. En revanche je ne peux pas l'abattre alors que pour l'instant il n'est pas jugé", a souligné l'actrice. Bien qu'elle n'ait pas apposé sa signature sur la tribune de soutien à Gérard Depardieu, Sylvie Testud n'a pas non plus souscrit aux tribunes rédigées à l'encontre de l'acteur. "Cependant, je tiens à ce que la vérité éclate. Si les accusatrices disent la vérité, il devra assumer les conséquences de ses actes.

Mais, une fois de plus, la question persiste. Tout le monde prétend 'tout le monde le savait'. J'ai une pièce qui porte ce titre, alors pourquoi personne n'a rien dit ?", ajouta la comédienne.

Sylvie Testud se remémora ensuite l'un de ses tournages antérieurs avec Gérard Depardieu. "Si j'avais observé quelque chose d'inapproprié, j'aurais parlé. J'ai collaboré avec lui sur trois films. J'ai entendu des blagues de mauvais goût, des provocations, des comportements vulgaires, mais rien de répréhensible. Au début, j'ai pensé à une plaisanterie quand j'ai entendu parler d'agression sexuelle. La justice doit suivre son cours", conclut-elle finalement.




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