Une tribune qui a suscité une vive réaction. En ce lundi 25 décembre, une cinquantaine de personnalités publiques ont exprimé leur soutien à Gérard Depardieu, actuellement l'objet de plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles. Cette déclaration a été rendue publique sur le site du Figaro.
Parmi les signataires, on compte notamment Gérard Darmon, Nathalie Baye, Charlotte Rampling, Jacques Weber, Pierre Richard, Yvan Attal, Carole Bouquet, Carla Bruni, et Nadine Trintignant. Toutefois, cette dernière a ultérieurement décidé de retirer sa signature de la tribune. Elle a motivé cette décision lors d'une entrevue avec Le Point, ce vendredi 29 décembre.
"J'ignorais l'auteur de cette tribune au moment de la signer", a-t-elle affirmé, ajoutant : "Je demande à ceux que j'ai pu choquer de ne pas me tenir rigueur de cette grave erreur." Il convient de rappeler que l'auteur de cette tribune controversée n'est autre que Yannis Ezziadi, un proche de Julie Depardieu, fille de Gérard, ainsi que de Sarah Knafo, conseillère d'Éric Zemmour.
Le comédien âgé de 32 ans officie également en tant qu'éditorialiste pour le magazine conservateur Causeur, fondé par Élisabeth Lévy. Lors de l'entretien avec nos confrères, Nadine Trintignant a toutefois souligné son maintien du soutien envers l'acteur,
objet d'un reportage dans l'émission "Complément d'enquête" au début du mois de décembre. "Je resterai toujours opposée aux lynchages médiatiques, quel que soit leur contexte", a-t-elle expliqué, précisant qu'elle avait déjà été victime d'une telle médiatisation.
"Je m'oppose fermement aux lynchages médiatiques, une expérience que j'ai vécue de manière violente dans la presse, qualifiant à l'époque le drame lié à ma fille de crime passionnel. Aujourd'hui, on en parle correctement comme d'un meurtre, et c'est une évolution positive", a poursuivi la réalisatrice, dont la fille Marie a perdu la vie sous les coups de Bertrand Cantat en 2003.
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