Françoise Hardy s'engage dans une persévérante lutte amorcée au début
des années 2000. Les préoccupations liées à sa santé se succèdent pour
cette ancienne épouse de Monsieur Jacques Dutronc, avec lequel elle a
maintenu son lien matrimonial malgré leur séparation.
Confrontée
à un cancer du pharynx, Françoise Hardy connaît des moments propices et
difficiles. L'artiste septuagénaire peut bénéficier du soutien
indéfectible de ses proches, à savoir Monsieur Jacques Dutronc et leur
fils, Thomas. Elle partage : « Jacques et moi échangeons quotidiennement
par écrit.
Quant à Thomas, il est très occupé entre son travail
et ses déplacements fréquents. Il prend le temps de venir me rendre
visite lorsqu'il se trouve à Paris. Je suis attentivement ses activités
et j'apprécie grandement son travail, qu'il s'agisse de compositions
originales ou d'interprétations. Je me plais à réécouter fréquemment ses
enregistrements. »
Dotée d'une lucidité indéniable, Françoise
Hardy est consciente de la fugacité du temps qui lui est octroyé. Depuis
sa jeunesse, son unique désir réside dans la possibilité de décider du
moment de son départ. En faveur de l'euthanasie, elle exprime des
regrets quant à l'absence de reconnaissance officielle de ce droit en
France :
« L'euthanasie consiste à mettre un terme aux
souffrances d'une personne confrontée à une maladie incurable, lorsque
celles-ci deviennent intolérables et inextricables. » Si Françoise Hardy
ne dispose pas du pouvoir de choix en ce qui concerne la question
cruciale de son départ, elle exerce toutefois un contrôle éclairé sur
ses dernières volontés. Elle a pris toutes les dispositions nécessaires
pour son fils le jour où elle viendrait à disparaître : Il y a quelques
années, avec l'assistance de mon notaire, j'ai rédigé un testament »,
révèle-t-elle dans une récente déclaration à Gala.
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