Suite à la parution d'une tribune de soutien à Gérard Depardieu, signée par une cinquantaine d'artistes, parmi lesquels Josée Dayan, la réalisatrice a fait part de son malaise sur les réseaux sociaux. La tribune affiche son soutien envers l'acteur faisant l'objet d'accusations de viol et d'agression sexuelle.
L'auteur de la pétition suscite ainsi des interrogations. Sur les réseaux sociaux, la réalisatrice a partagé ses sentiments, expliquant qu’elle était "très mal à l’aise" d’être associée à Yannis Ezziadi, l’auteur de la tribune. Ce dernier est connu pour ses liens avec des sphères identitaires et réactionnaires,
comme cela avait été révélé par une enquête du journal Le Monde. Il semblerait qu'il entretienne des liens étroits avec Eric Zemmour, l'ancien candidat à la présidence de la République. La réalisatrice a exprimé des regrets de ne pas avoir eu connaissance de l’engagement politique de l’initiateur de la tribune.
Josée Dayan déplore ainsi d'être associée à cette personne. Malgré ces révélations, elle a pris la décision de ne pas retirer sa signature, affirmant son attachement à la présomption d’innocence. Dans cette démarche, elle a rappelé le talent de Gérard Depardieu en tant qu’acteur.
"Le fait que Gérard soit un immense acteur ne le dispense pas d’être jugé, mais n’implique pas qu’il soit anéanti", a-t-elle souligné sur ce réseau social.
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