"Disparition d’Emile : Un Habitante Révèle les Pensées de Tous!"

Une disparition inquiétante. Le samedi 8 juillet 2023, un enfant âgé de seulement 2 ans, prénommé Emile, a disparu dans la commune du Haut-Vernet, située dans les Alpes-de-Haute-Provence. L'incident s'est déroulé alors que les grands-parents du petit garçon se préparaient à quitter leur domicile en vue d'une sortie. Tragiquement, le jeune enfant a réussi à échapper à leur surveillance, et depuis cette date, les enquêteurs n'ont toujours pas réussi à le localiser. Le vendredi 15 septembre 2023, deux résidents du hameau ont accepté de partager leurs réflexions avec Le Figaro, soulignant ainsi l'ampleur des préoccupations entourant cette affaire.

"L'existence continue, il est impossible de la suspendre indéfiniment", a commenté l'un d'entre eux. Un autre a ajouté : "Nous avions nos suspicions quant au fait qu'il aurait pu disparaître tout seul dans la forêt, et maintenant, nous en avons la certitude. C'est une constatation désolante, mais il se peut que nous obtenions des informations en explorant la forêt lors de nos sorties pour chercher des champignons ou pendant nos séances de chasse. En tout état de cause, nous sommes tous conscients que le petit garçon ne s'est pas égaré de lui-même."

Mi-juillet, un commandant de la gendarmerie avait affirmé lors d'une interview avec Le Point : "Il est indiscutable qu'un adulte est nécessairement impliqué. Dès le début, nous avions conscience qu'il ne s'était pas égaré. Si son décès était survenu dans cette zone, les chiens de recherche l'auraient nécessairement détecté. Même s'il était en vie et dissimulé, nous l'aurions également découvert, compte tenu des ressources massivement mobilisées." Par ailleurs, sur RMC, Marc Rollang, capitaine de gendarmerie et porte-parole de l'association Gendarmes et Citoyens, avait fait part de ses commentaires le mardi 11 juillet 2023, soit quelques jours seulement après la disparition du petit Émile.

"Les opérations de recherche, menées avec une méthodologie stricte et une grande rigueur, n'ont malheureusement pas abouti à la localisation de l'enfant. Par conséquent, on peut émettre l'hypothèse qu'il n'est plus dans la zone. Ou, tout aussi malheureusement, il pourrait se trouver dans la zone, mais cela signifierait un échec dans la mission de recherche. Nous ne pouvons exclure aucune possibilité. Il est concevable que nous soyons passés à proximité de quelqu'un ou de quelque chose sans le repérer. Cependant, compte tenu de l'ampleur des effectifs mobilisés, des techniques employées, des ressources disponibles, des compétences des intervenants, et du délai écoulé, nous aurions dû être en mesure de retrouver ce jeune garçon, qu'il soit en vie ou décédé. Mais nous aurions dû le localiser", avait-il expliqué.

Au cours de cette entrevue, le capitaine de gendarmerie avait rappelé l'utilisation de chiens Saint-Hubert dans les opérations de recherche. Il avait souligné que les chiens Saint-Hubert étaient parmi les plus performants dans ce type de mission, grâce à leurs compétences intrinsèques, notamment leurs plus de 300 millions de cellules olfactives dans la truffe, soit 100 millions de plus que la moyenne des chiens. Ils étaient réputés pour leurs capacités exceptionnelles d'investigation, de recherche, et de pistage.

Il avait ensuite conclu en déclarant : "Si même un chien de cette envergure n'a pas réussi à accomplir la mission qui lui avait été confiée, cela suggère qu'il y a peut-être quelque chose qui échappe à notre compréhension."


 

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