L'enquête sur la disparition du petit Emile se poursuit activement. Au début du mois de novembre, les gendarmes de la section de recherches de Marseille ont effectué des perquisitions dans une trentaine de pavillons situés autour du Haut-Vernet, le lieu où le garçonnet a été vu pour la dernière fois le 8 juillet dernier.
D'après Le Parisien, les enquêteurs ont procédé à la copie des disques durs de plusieurs ordinateurs et à la collecte de toutes les données présentes dans les téléphones portables lors des perquisitions. Cette démarche vise à permettre aux enquêteurs, de déterminer les personnes présentes dans la zone de la disparition pendant la plage horaire cruciale. Les enquêteurs ne laissent rien au hasard ni personne. Selon Le Parisien, les perquisitions ont inclus les deux résidences des grands-parents d'Emile, Anne et Philippe Vedovini. Le domicile principal du couple, situé à La Bouilladisse,
ainsi que leur maison de vacances au Haut-Vernet, où Emile a été vu pour la dernière fois, ont été minutieusement inspectés. La décision des enquêteurs, loin d'être anodine, suggère qu'Anne et Philippe Vedovini ne sont pas encore écartés de l'enquête. La piste la plus sombre, celle d'un drame familial déguisé en disparition,
demeurerait donc toujours d'actualité dans les investigations de la section de recherches de Marseille. Pour l'instant, cependant, les enquêteurs chargés d'élucider la disparition d'Emile n'auraient découvert aucun élément suspect. "L'ensemble de ces opérations de perquisition est désormais terminé", a déclaré Jean-Luc Blanchon, procureur de la République d'Aix-en-Provence. Elles n’ont débouché sur aucune découverte décisive et sur aucune mesure de garde à vue, mais il faut maintenant laisser le temps aux enquêteurs d’exploiter l’ensemble des données recueillies." Les résultats des perquisitions devraient être connus dans les prochaines semaines.
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