Le 8 septembre marquera le deuxième mois de la disparition du jeune Emile, âgé de 2 ans et demi, survenue alors qu'il était en vacances chez ses grands-parents, dans le hameau du Haut-Vernet. Depuis ce tragique événement, les forces de l'ordre ainsi que de nombreux citoyens se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux parents d'Emile.
Colomban et Marie, qui avaient gardé le silence pendant de longues semaines, ont récemment pris la parole dans les pages de Famille Chrétienne. Ils ont exprimé leurs inquiétudes mais ont également exprimé leur profonde gratitude envers toutes les personnes qui les ont soutenus dans cette épreuve difficile.
Comme Colomban et Marie, de nombreux résidents du Haut-Vernet ont déjà été interrogés dans le cadre des investigations visant à résoudre la mystérieuse disparition d'Emile.
Malgré le fait que les 130 habitants aient déjà fait l'objet d'interrogatoires cet été, de nouvelles séances d'audition sont actuellement en cours.
Comme l'a expliqué un des habitants du village lors d'une interview avec BFMTV, « Emile a disparu le samedi, ils m'ont demandé de retracer mon emploi du temps jusqu'au lundi précédent. Pourtant, je n'étais pas au Vernet le jour de la disparition ».
L'individu, qui a été convoqué à la gendarmerie de Seyne, située à une douzaine de kilomètres du Haut-Vernet, souligne que les forces de l'ordre ne laissent rien au hasard. « Chaque fois qu'un nouveau nom est mentionné, ils élargissent leurs investigations pour couvrir cette personne ».
Ces mesures visent à garantir une investigation minutieuse, où aucun détail ne serait négligé. L'individu ayant été interrogé par BFMTV a en effet révélé que son audition avait duré près de trois heures. De son côté, le maire, François Balique, a décidé de réimposer des restrictions d'accès au village. À compter du 15 septembre prochain, seules les personnes ayant leur résidence principale ou secondaire au Haut-Vernet seront autorisées à y pénétrer.
Grâce à ces nouvelles séances d'interrogatoire, les forces de l'ordre espèrent reconstituer les événements qui ont pu se dérouler le 8 juillet, le jour de la disparition d'Emile.
« Ils m’ont demandé où j’étais né, mes activités, mes passions. Et aussi si j’avais vu une voiture ou des gens suspects cette semaine-là » , a ajouté l'habitant qui a récemment été soumis à un interrogatoire.
Jusqu'à présent, malgré le recours à des drones, à des chiens spécialement formés à la recherche de cadavres et à des opérations de recherche organisées par la communauté, aucune trace du petit Emile n'a été découverte. Le 28 juillet dernier, le procureur de la République d'Aix-en-Provence a requis l'ouverture d'une enquête pour « enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires d'un mineur de moins de 15 ans ».
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