Disparition d’Émile : Chiens pisteurs stoppés chez les Grands Parents, les enquêteurs intrigués

Il s'est désormais écoulé plus d'un mois depuis la mystérieuse disparition du jeune Emile au sein du hameau du Haut Vernet, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence. À l'heure actuelle, les enquêteurs demeurent inlassablement en quête du moindre indice qui pourrait conduire à sa localisation et permettre ainsi de le retrouver sain et sauf. Les analyses minutieuses de chaque élément recueilli au cours des premières semaines perdurent, s'inscrivant dans une démarche méthodique et rigoureuse. 

Parmi ces éléments, la fontaine à proximité de la résidence des grands-parents suscite un intérêt tout particulier au sein de l'équipe d'enquêteurs. C'est en cet endroit précis que la trace du jeune garçon semble s'évanouir, conformément aux indications fournies par les chiens pisteurs mobilisés dans l'effort de localisation de l'enfant. Des résidents du Haut-Vernet ont été à nouveau soumis à des interrogatoires dans le cadre de l'enquête concernant le jeune Emile. 

 "Si certains individus choisissent de diffuser des propos à mon encontre sur les plateformes virtuelles, je me résigne à cet état de fait", a déclaré un des habitants. Bruno Mourier, responsable de l'unité cynophile à BFMTV, a expliqué que les chiens de la race Saint-Hubert sont souvent sollicités pour des investigations de niveau avancé. Ces canidés interviennent dans les situations où d'autres races de chiens montrent des limitations. "Là où les bergers allemands ou les malinois conservent leur capacité de suivi pendant un laps de temps pouvant s'étendre jusqu'à 24 heures après la disparition d'un individu, les Saint-Hubert jouissent d'une réputation reposant sur une aptitude olfactive supérieure", a-t-il ajouté. 

D'après les conclusions de l'enquête, il est envisageable qu'Emile ait pu se rendre par lui-même jusqu'à cette fontaine, laquelle se trouve à une distance de soixante mètres de la résidence de ses grands-parents. À l'heure actuelle, aucune preuve ne permet d'établir s'il était en solitaire ou s'il existait une quelconque implication d'un tiers dans cette affaire. Depuis sa disparition le 8 juillet dernier, Emile est décrit comme un enfant faisant preuve de débrouillardise. Selon le maire de la commune du Vernet, François Balique, le jeune Émile est reconnu pour être un marcheur aguerri. Conformément aux indications des gendarmes, le garçon arborant un pissenlit derrière l'oreille avait coutume de "poursuivre les papillons" et de se promener à travers les quinze résidences du hameau.

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