Épuisé par les attaques mutuelles entre son frère et sa sœur qui durent depuis plusieurs jours, Alain-Fabien a maintenu le silence jusqu'au dimanche 7 janvier. Confronté à l'interview incendiaire accordée à TF1 par Anouchka Delon, le benjamin de la famille s'est à son tour engagé dans cette querelle fratricide. Depuis lors, le comédien de 28 ans, résidant au quotidien à Douchy avec Alain Delon, n'hésite plus à exprimer ouvertement sa colère et son épuisement moral. Ces sentiments poignants ont été révélés lors de ses confidences mercredi 10 janvier dans les pages de Paris Match.
"Trois jours après le départ de Hiromi Rollin, la dame de compagnie accusée de mauvais traitements par la famille Delon, le 5 juillet dernier, ma sœur est partie en vacances en Corse… Pour accommoder tout le monde, alors que je m’étais engagé à écrire un scénario et que j'avais des castings à passer, je me suis retrouvé là, à plein temps", a expliqué le mannequin pour mettre en contexte. Et il a ajouté, évoquant ses premières semaines de vie dans la maison de son père pour veiller sur lui : "Les débuts ont été difficiles. J’ai dû faire venir un médecin tous les jours pour perfuser papa qui refusait de s’alimenter et de boire. Plusieurs fois, il m’a montré par des signes ou dit qu’il voulait en finir."
Dans l'interview accordée au magazine, celui qui se range du côté de son frère aîné confie avoir été profondément touché par les propos du "Guépard" : "Je n’avais pas versé une larme depuis deux ans, il a réussi à me faire pleurer. Il était tellement mal, mais il a survécu." Dans son témoignage, Alain-Fabien Delon soutient qu'Anthony Delon s'est montré aussi présent que possible. Il explique également que l'acteur césarisé pouvait compter sur les visites régulières de l'ex-femme de l'aîné de la fratrie, Sophie Clerico, et de leurs enfants, Liv et Lou.
En contrepartie, le plus récent descendant de l'acteur ayant interprété Jef Costello dans "Le Samouraï", a dépeint une perspective différente concernant Anouchka : "Ma sœur séjournait à intervalles réguliers, toutes les trois semaines environ. Elle initiait des révolutions éphémères et repartait au bout de deux jours." Épuisé par une atmosphère pernicieuse, Alain Fabien a temporairement délaissé la demeure de Douchy au profit du logement parisien de son père.
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