Lors de son apparition au journal télévisé de 13 heures sur TF1 le 10 janvier, Brigitte Macron a été interpellée au sujet de la question délicate suscitée par les déclarations d'Emmanuel Macron concernant l'affaire impliquant Gérard Depardieu. Au cours de sa participation à l'émission "C à Vous" le 20 décembre dernier, le Président avait exprimé son admiration envers l'acteur Gérard Depardieu.
« Je suis un grand admirateur de Gérard Depardieu. C’est un immense acteur, il a servi les plus beaux textes, lui aussi c’est un génie de son art », a confié le Président de la République. « Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier et je le dis en tant que président de la République et de citoyen : il rend fier la France ». Ces déclarations ont engendré une onde de stupéfaction parmi de nombreuses personnalités. Confrontée à l'interrogation de Marie-Sophie Lacarrau lors du journal télévisé de 13 heures, Brigitte Macron a opté pour la prudence en déclarant :
Si vous me questionnez sur la perception que j'ai, en tant que femme, de la valeur accordée à la parole des femmes. Elle exprime : Il est essentiel qu'elles prennent la parole et persistent à le faire. C'est une démarche empreinte de courage, car parler équivaut à revivre une situation qui a été source de traumatisme." Ses propos reflètent une position où elle s'abstient de porter un jugement sur la déclaration présidentielle.
En ce qui concerne la question cruciale de savoir si Emmanuel Macron a eu raison de faire l'éloge d'un acteur accusé d'agressions sexuelles, la Première dame adopte une position de réserve, arguant d'un mutisme diplomatique. Elle déclare : "Ça, je ne peux pas commenter." Madame Brigitte Macron tient à souligner l'importance de la présomption d'innocence, en mettant en avant le fait qu'aucune décision judiciaire définitive n'a encore été prononcée dans cette affaire. Elle insiste sur le fait que la présomption d'innocence constitue l'un des piliers fondamentaux de la justice. Par cette déclaration, elle met ainsi un terme à ce chapitre délicat de la vie publique du couple présidentiel.
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