Un ensemble de soixante personnalités éminentes du monde de la culture exprime son opposition à ce qu'elles qualifient de "lynchage" de Gérard Depardieu. L'acteur a été mis en examen pour des accusations de viols depuis 2020,
et sa situation a pris une dimension politico-médiatique après la diffusion d'un documentaire sur France 2. Cette position a été officiellement manifestée dans une tribune publiée en date du lundi 25 décembre sur le site du Figaro.
Au nombre des signataires, on compte d'éminentes personnalités telles que le réalisateur Bertrand Blier, les actrices Nathalie Baye, Carole Bouquet et Charlotte Rampling, les acteurs Jacques Weber, Pierre Richard et Gérard Darmon. À cela s'ajoutent les chanteurs Roberto Alagna, Carla Bruni, Arielle Dombasle et Jacques Dutronc.
Les signataires expriment dans leur déclaration que Gérard Depardieu est indéniablement l'un des acteurs les plus éminents, représentant le dernier "monstre sacré" du cinéma. Ils soulignent leur impossibilité de demeurer silencieux face au traitement qu'ils qualifient de "lynchage" dont il est la cible.
Ils dénoncent un flot de haine déversé sur sa personne, dépourvu de nuances, et ce, en totale négligence de la présomption d'innocence dont il aurait pu bénéficier, à l'instar de tout individu, n'eût-il pas été le géant du cinéma qu'il incarne.
Lorsque Gérard Depardieu est pris pour cible de cette manière, c'est l'essence même de l'art qui est visée. Par le génie de son interprétation, Gérard Depardieu contribue de manière significative au rayonnement artistique de notre nation.
Quelles que soient les circonstances, nul ne saurait effacer l'empreinte indélébile de son œuvre qui demeure gravée à jamais dans notre époque. Tout le reste, et cela doit être souligné, relève du domaine de la justice ; une sphère qui doit être abordée exclusivement par le prisme du système judiciaire.
À la suite du scandale, Gérard Depardieu a subi la révocation de son statut au sein de l'Ordre national du Québec ainsi que de son titre de citoyen d'honneur de la commune d'Estaimpuis en Belgique. Parallèlement, sa statue de cire a été retirée du parcours de visite du musée Grévin à Paris.
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