Frédéric Beigbeder a été soumis à une mesure de garde à vue à partir de 9 heures ce mardi au commissariat de Pau, situé dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Cette information, préalablement rapportée par France Bleu, a été corroborée par le procureur de la République, consacrant ainsi la véracité de cette démarche légale. L'écrivain a été convoqué dans le cadre d'une enquête préliminaire initiée suite au dépôt d'une plainte pour viol le 23 juillet dernier, comme le précise le parquet.
Selon nos informations, la plaignante allègue que Frédéric Beigbeder aurait procédé à une pénétration digitale non consentie, acte d'agression qui aurait eu lieu à la suite d'une première relation sexuelle consentie. Frédéric Beigbeder, résidant désormais dans le Pays basque, a contesté les faits qui lui étaient reprochés au cours de la garde à vue, selon les informations fournies par le parquet ce mardi soir.
L'écrivain a exprimé son vif désaccord face aux accusations fantaisistes qui lui sont attribuées et affiche une totale confiance quant à l'issue de la procédure, comme l'a déclaré son avocate, Me Marie Dosé, dans un communiqué. Le parquet a ajouté que la garde à vue de Frédéric Beigbeder a été levée en fin de journée. L'enquête préliminaire se poursuit, avec notamment pour objectif la réalisation de certains actes sollicités par le conseil de l'écrivain.
Cette affaire survient dans un contexte où le dernier ouvrage de Frédéric Beigbeder, intitulé "Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé", a suscité une controverse notable au cours de ce printemps. Certaines associations féministes ont accusé l'auteur de tenir des propos sexistes, alimentant ainsi un débat public et soulignant des préoccupations liées au contenu de l'œuvre en question.
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