Dernier Cri Émotionnel : Françoise Hardy Écrit au Président Macron sur la Fin de Vie

Dans une correspondance diffusée ce 17 décembre au sein des colonnes de La Tribune Dimanche, Françoise Hardy adresse directement ses propos au Président de la République. Affliction par un cancer du système lymphatique et un cancer du pharynx, cette artiste de 79 ans sollicite d'Emmanuel Macron de raviver le débat relatif à la fin de vie. Dans un entretien paru dans les colonnes de Paris Match ce jeudi, la chanteuse exposait déjà vivre un "cauchemar" et exprimait son désir de "s'en aller bientôt et de manière prompte". Lors de son passage sur BFM TV le même jour, elle affirmait être "favorable" à l'euthanasie.

Dans sa lettre, l'interprète de "Comment te dire adieu" exprime l'espoir que le Président permette aux Français gravement malades, sans perspective d'amélioration, de mettre fin à leur souffrance lorsqu'ils savent qu'aucun soulagement n'est plus possible.

Elle relate notamment une période passée dans une clinique pour l'un de ses cancers, au cours de laquelle elle a fait la connaissance de patients qui « exprimaient des regrets quant à la non-légalisation de l'euthanasie, conscient qu'ils endurent une souffrance dénuée de sens ». Françoise Hardy évoque également le cas de sa mère, victime de la maladie de Charcot, soulignant la bienveillance de deux médecins compréhensifs et courageux qui ont contribué à éviter à sa mère de vivre jusqu'au bout cette maladie insupportable.

La ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo a répondu, toujours dans les colonnes de La Tribune Dimanche, qu'un projet de loi relatif à l'accompagnement des personnes en fin de vie, et à l'accès à l'aide à mourir serait soumis à examen en février 2024. Ce projet de loi envisage de se structurer autour de trois volets : le premier portant sur les soins palliatifs, le deuxième sur les droits des patients, et enfin, conformément à la demande exprimée par Françoise Hardy, le troisième abordant la question de l'aide à mourir.


 

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