Déclaration Bouleversante de Line Renaud face à l'Appel de Françoise Hardy

"J’ai mal, j’ai mal pour Françoise." L’émotion a envahi Line Renaud le vendredi 15 décembre sur le plateau de LCI. La veille, l’actrice de 95 ans avait découvert avec une grande tristesse l’interview exclusive accordée à Paris Match par Françoise Hardy. Dans cet entretien, la chanteuse, qui lutte contre un cancer, exprimait le souhait de « partir dans l’autre dimension le plus tôt, le plus vite et le moins douloureusement possible ». Ces paroles ont profondément touché son amie. Je la comprends et si j’étais elle, je demanderais à partir le plus vite possible », a ainsi affirmé Line Renaud en répondant à une question de Darius Rochebin. 

« C’est impossible de souffrir, d’être dans la douleur, de prendre des médicaments qui ne servent à rien, qui ne servent plus à rien, donc il faut partir. Elle le sait d’ailleurs Françoise, elle demande à partir, elle supplie pour partir. Il faut la laisser partir, il faut l’aider », a-t-elle ajouté. Au cours des dernières années, Line Renaud a consacré ses efforts à la promotion de la légalisation de l'euthanasie en France. En avril dernier, elle exprimait ses convictions dans les colonnes de Paris Match en ces termes :

« J'ai été témoin du départ d'un grand nombre d'amis, confrontés à d'indicibles souffrances, alors qu'ils étaient inévitablement condamnés par la profession médicale, et que les soins palliatifs n'exerçaient plus aucune efficacité sur eux. Pour quelle raison ? » À l'âge de 95 ans, l'actrice plaidait alors en faveur du droit de pouvoir « quitter cette existence sereinement » lorsque le moment opportun se présenterait. Line Renaud a réitéré son engagement lors d'une intervention sur LCI, affirmant avoir « échangé avec les députés » au sujet du projet de loi sur la fin de vie lancé par Emmanuel Macron.

« Lorsque je suis intervenue devant l'Assemblée, 74 députés étaient favorables à cette législation », précisa-t-elle, soulignant ainsi l'appui qu'elle a recueilli lors de ses échanges avec les représentants parlementaires.Ils étaient tous concordants, alors pourquoi retarder l'initiative ? Je ressens de la douleur, une profonde peine pour Françoise, et une colère m'envahit. Pourquoi n'avons-nous pas promulgué cette loi ? », s'est désolée la partenaire de scène de Dany Boon, émue jusqu'aux larmes.


 

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