Éminente personnalité du cinéma français, Gérard Depardieu se trouve actuellement au centre d'une controverse publique depuis quelques semaines. Les comédiennes Charlotte Arnould et Hélène Darras l'accusent de viol, entraînant sa mise en examen en 2020. Cependant, le débat s'est intensifié depuis la diffusion d'un reportage au sein de l'émission "Complément d'enquête" le 7 décembre sur France 2, apportant de nouveaux éléments à la discussion entourant l'acteur.
L'émission incluait des séquences filmées par l'écrivain Yann Moix lors d'un voyage de Gérard Depardieu en Corée du Nord en 2018. Ces images dévoilent l'acteur proférant des propos à la fois sexistes et insultants envers les femmes, ainsi que des commentaires à connotation sexuelle lors du passage à l'écran d'une jeune fille à cheval. Depuis la diffusion de ces images, plusieurs personnalités notables ont exprimé leur position sur cette affaire.
Le président de la République a publiquement exprimé son soutien envers l'acteur, le décrivant comme "un génie de son art". En revanche, son ancienne compagne, Carole Bouquet, a critiqué vivement "l'emballement" médiatique, déplorant le risque de "tuer un homme" dans ce processus. De son côté, Lambert Wilson, qui partageait l'écran avec Gérard Depardieu dans le film "Babylon A.D.", adopte une posture plus critique à l'égard de l'acteur.
Invité sur le plateau du "Journal inattendu" de RTL, l'acteur a été interrogé sur les images capturées par Yann Moix. Dans ses commentaires, Lambert Wilson a décrit Gérard Depardieu comme étant "affaibli, presque, mentalement", se focalisant de manière constante sur des allusions à caractère sexuel.
Le comédien a qualifié cette attitude de "pathétique", soulignant que l'acteur semblait obsédé par ce sujet de manière quasi tic-like. Il a également affirmé ne pas percevoir une menace particulière, comparant Gérard Depardieu à un individu âgé, répétant en boucle des mots clés, tel un "pépé". Selon Lambert Wilson, l'attitude de Gérard Depardieu s'inscrit dans les traits caractéristiques de la "sexualité masculine", qu'il définit comme "un exercice de pouvoir sur les faibles, que ce soit verbal ou physique".
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