Charles Berling a tenu à clarifier sa position. Après une semaine de polémique entourant la tribune de soutien à Gérard Depardieu, mis en examen pour viols et faisant face à plusieurs accusations de violences sexuelles, l'acteur de "Flo" prend ses distances avec ce texte auquel il avait initialement apposé sa signature. Il s'ajoute ainsi à la liste des signataires ayant exprimé des remords au cours des derniers jours. "Je ne souscris pas à l'ensemble de cette tribune", précise-t-il dans un message diffusé ce samedi sur Instagram.
"Je regrette le manque de nuance et les raccourcis de ce texte, et je suis sensible à l'indignation qu'il suscite." Publié le lundi 25 décembre par le quotidien Le Figaro et cosigné par 56 personnalités du monde artistique, parmi lesquelles figurent des noms éminents tels que Carla Bruni, Nathalie Baye et Benoît Poelvoorde, le présent texte, intitulé "N'effacez pas Gérard Depardieu", vise à exprimer un soutien manifeste envers le comédien septuagénaire. Ce dernier voit ses compétences artistiques encensées, tandis que les allégations de violences sexuelles qui pèsent sur lui depuis plusieurs années ne sont que succinctement évoquées.
Ce samedi, Charles Berling a expliqué sa signature en ces termes : "En tant que citoyen, artiste et responsable culturel, j'ai apposé ma signature en faveur de cette déclaration, affirmant ainsi mon engagement en faveur de la légitimité de la justice face aux phénomènes de vindicte et de lynchage. C'est cette haine collective, amplifiée par l'usage généralisé des réseaux sociaux, que j'ai souhaité dénoncer." "Ma position a visiblement blessé de nombreuses personnes, j'en suis profondément attristé et je m'en excuse", poursuit-il. "Mon engagement contre les violences faites aux femmes est indéfectible et le sera toujours."
"C'est pour lutter contre ces phénomènes de masse et de simplification de la pensée que je crois en la culture et dans ce que je fais chaque jour pour le service public; c'est pour moi la raison d'être de l'art", conclut Charles Berling. En souscrivant à cette position révisée, Charles Berling s'aligne sur la démarche de personnalités telles que Nadine Trintignant, Yvan Attal, Carole Bouquet et Gérard Darmon, toutes ayant exprimé leurs réserves à l'égard du texte. Certains manifestent des remords à l'égard des simplifications effectuées, tandis que d'autres préfèrent simplement se dissocier de l'auteur de l'œuvre.
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