Six années après la disparition de Johnny Hallyday, son fils aîné, David
Hallyday, rompt le silence et se confie sans réserve dans son
autobiographie intitulée "Meilleur album". Ce récit intimiste dévoile
son amour pour sa famille, une passion inébranlable pour la musique,
tout en mettant en lumière la douleur persistante engendrée par le
tumulte médiatique entourant l'héritage du regretté chanteur.
Les
lignes tracées sont nettes, les vérités sont exposées sans fard, et
Laeticia, la belle-mère, se trouve au centre des tourments, comme le
rapporte Télé Poche. Bien que le nom de Laeticia Hallyday ne soit pas
explicitement mentionné, elle est clairement ciblée dans "Meilleur
album". Dans cet ouvrage, la veuve du Taulier est délibérément
contournée, son prénom n'étant pas mentionné, mais les allusions
percutantes laissent peu de place à l'ambiguïté.
Des formulations
telles que "L'espoir que l'on nourrit à l'égard de son adversaire est
celui du talent. En l'occurrence, nous ne pouvions qu'éprouver une
déception", ou encore "Au sein de ma famille, malgré le désagrément que
cela peut susciter chez certains qui ont tenté de modifier les règles,
l'amour et la dignité ont constamment primé", mettent en évidence la
relation tendue entre l'artiste de 57 ans et son ex-belle-mère.
De
manière prévisible, David Hallyday exprime son désarroi face à
l'exploitation commerciale de l'intimité de son père. Il critique
ouvertement l'exposition à Bruxelles, étendue à Paris à partir du 22
décembre, dénonçant une intrusion dans le domaine sacré. "La
ligne rouge séparant la vie publique de l'intime et du sacré me semblait
franchie", souligne-t-il, mettant en lumière la lutte constante pour
préserver l'héritage de Johnny.
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