Les journées s'écoulent inexorablement, laissant subsister un mystère impénétrable. Depuis le 8 juillet dernier, aucune manifestation de la présence d'Émile n'a été constatée. Agé de deux ans et demi, le jeune garçon demeure introuvable depuis sa disparition au Haut-Vernet, à ce jour, aucune indication tangible quant à la localisation d'Émile n'a émergé. Le 7 novembre dernier, une opération d'envergure a été menée, se traduisant par la perquisition de pas moins de 36 résidences. Cette initiative d'ampleur a mobilisé 70 gendarmes, déployés non seulement aux abords du Haut-Vernet, mais également dans d'autres localités. L'objectif premier de ces perquisitions était d'élucider les circonstances entourant sa disparition.
Ces perquisitions s'inscrivent dans le cadre de la quête d'éléments susceptibles d'apporter des explications quant à la disparition de l'enfant", a exposé le procureur de la République . Les enquêteurs ont procédé sur les lieux à la saisie de matériel informatique, de téléphones et d'ordinateurs. D'après les informations relayées par Le Nouveau Détective daté du 15 novembre, les forces de l'ordre prévoient d'analyser minutieusement le matériel découvert sur les lieux, tout en procédant à la copie intégrale de leur contenu.
Leur objectif est de recueillir des éléments tels que des données de messagerie, des fichiers photographiques et vidéographiques, ainsi que l'historique de navigation sur Internet. Aucun détail ne sera négligé dans cette démarche d'investigation. L'analyse de ces données est confiée à une équipe spécialisée du ComCyberGem. Selon les informations du magazine, leur mission consiste notamment à rechercher des messages équivoques pouvant révéler une animosité envers la famille d'Émile, ou contredire des déclarations antérieures. Au cours des prochaines semaines, l'ensemble des dispositifs téléphoniques ayant émis des signaux à proximité du Vernet au moment de la disparition d'Émile sera minutieusement examiné, avec pour objectif d'identifier tout suspect éventuel. Le 28 juillet dernier, l'enquête initialement orientée vers la "recherche des causes de la disparition" a été requalifiée en "information judiciaire pour enlèvement, arrestation, détention et séquestration arbitraires".
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