Au cours de la septième et huitième journée de l'enquête sur la
disparition de Lina, une adolescente de 15 ans, les efforts se sont
concentrés sur l'examen d'une dizaine de propriétaires de véhicules de
type Renault Clio de couleur sombre résidant à Plaine (Bas-Rhin) et dans
les alentours. Cette série de vérifications a été déclenchée suite à un
témoignage signalant la présence d'un véhicule similaire,
le
samedi 23 septembre en fin de matinée, circulant sur la portion de route
départementale où la jeune fille a été vue pour la dernière fois. Il
est envisageable que Lina soit montée à bord du véhicule, que ce soit de
son propre gré ou involontairement, avant de peut-être faire l'objet
d'un enlèvement et de perdre rapidement le contrôle de son téléphone,
qui a cessé d'émettre à 11h22 le jour de sa disparition. Après une
première phase d'investigations menée le vendredi, les gendarmes de la
section de recherches de Strasbourg,
accompagnés de techniciens
en identification criminelle, ont continué leur travail d'inspection et
de prélèvements génétiques autour et à l'intérieur des trois derniers
véhicules répertoriés. L'une de ces voitures appartient à un professeur
de musique d'une quarantaine d'années, comme cela a été révélé par Paris
Match. Résidant dans un hameau comptant une cinquantaine de maisons
situé en dehors du bourg de Plaine,
cet individu aurait
potentiellement pu se trouver à proximité des lieux de la disparition de
la jeune fille le jour de sa disparition. Les gendarmes ont saisi sa
Renault Clio ainsi qu'une autre voiture pouvant lui appartenir en vue
d'analyses. De plus, son domicile a été minutieusement fouillé. Ces
opérations ont duré toute la journée de samedi et se sont achevées en
début de soirée.
En attendant les résultats des analyses
génétiques, il convient de noter que, pour l'instant, il n'existe aucun
élément pouvant étayer l'hypothèse de l'implication de cette personne.
Les enquêtes doivent donc se poursuivre dans un cadre juridique élargi,
en continuant d'explorer d'autres pistes et en collectant davantage de
preuves pour élucider la disparition de la jeune fille.
L'enquête
préliminaire qui avait été ouverte initialement pour traiter la
disparition inquiétante, sous la supervision du parquet de Saverne
(Bas-Rhin), pourrait prendre un nouveau tournant ce dimanche. Il est
envisageable qu'une information judiciaire soit ouverte pour les chefs
d'accusation d'"enlèvement, arrestation, détention et séquestration
arbitraire". Cette information serait dirigée par un ou plusieurs juges
d'instruction du pôle criminel du tribunal judiciaire de Strasbourg.
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