Emmanuel Macron sera présent à la messe qui sera célébrée par le pape
François le samedi 23 septembre à Marseille, en compagnie de son épouse.
Cette décision du chef de l'État a suscité de vives critiques, ce qui a
conduit son entourage à répondre à la polémique.
L'Élysée a
confirmé l'information ce jeudi 14 septembre. Depuis l'annonce de cette
décision, le président, qui avait récemment été photographié en train de
boire une bière d'un trait, est la cible de critiques acerbes.
La
présence d'Emmanuel Macron a suscité une vive réaction de la part des
élus de La France Insoumise. Alexis Corbière a déclaré que sa
participation "pose problème au regard de la loi de 1905 et de ma
conception de la laïcité", faisant référence à la séparation des Églises
et de l'État. Un de ses collègues a également exprimé son point de vue
sur les réseaux sociaux, rappelant le contexte qui a précédé cette
décision :
"15 jours de panique morale sur l'abaya et de
stigmatisation des musulmans." Lors de l'interdiction de cette robe
longue à l'école, la question de la laïcité avait déjà été au centre du
débat public. Confronté à la polémique, l'entourage du président a réagi
en soulignant que la séparation entre l'Église et l'État ne signifie en
aucun cas que la République ne puisse pas entretenir des relations avec
tous les cultes. De plus, l'Élysée a précisé qu'il existe une
distinction entre "assister à la messe" et "participer à l'eucharistie".
En
d'autres termes, cela signifie qu'Emmanuel Macron ne prendra pas part
au sacrement de la communion, lors duquel le fidèle reçoit l'hostie.
Selon un conseiller, le président n'assistera pas à cette messe "en tant
que croyant", mais "en tant que chef de l'État". Il a également rappelé
que le mari de Brigitte Macron s'était déjà rendu dans une synagogue et
avait participé à la rupture du jeûne lors du ramadan, démontrant ainsi
sa volonté de maintenir des relations avec diverses confessions
religieuses en tant que représentant de l'État.
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