Deux mois après la mystérieuse disparition du jeune Émile, l'enquête se
poursuit rigoureusement, et certaines hypothèses peu conventionnelles
commencent à surgir. La question, formulée par BFMTV, se pose avec une
certaine gravité : "Peut-on sérieusement envisager que le petit Émile
ait pu être enlevé par une créature ailée ?" Cette interrogation suscite
réflexion, d'autant plus que la région montagneuse en question est le
territoire de divers rapaces tels que des faucons, des buses, des
éperviers, voire même des aigles royaux, comme le souligne avec minutie
cette chaîne d'information.
Bélinda Martinez, une éminente
spécialiste des rapaces, a été sollicitée pour émettre son avis sur
cette hypothèse particulière. Elle a rapidement écarté un tel scénario
en expliquant que, en ce qui concerne un aigle royal, "les mâles
présentent généralement un poids compris entre 3 et 4 kg, tandis que les
femelles peuvent atteindre une masse allant de 6 à 7 kg. Les rapaces
ont la capacité de soulever environ un tiers de leur propre poids. Par
conséquent, il est rigoureusement improbable qu'un oiseau de cette
envergure puisse emporter un jeune enfant tel qu'Émile, âgé de 2 ans et
demi et affichant une masse moyenne oscillant entre 10 et 20 kg."
De
surcroît, Bélinda Martinez a souligné que, bien que les aigles royaux
aient la réputation de s'attaquer à des proies nettement plus
imposantes, telles que les chamois, si un rapace devait effectivement
prendre pour cible un être humain, cela laisserait inévitablement des
indices. Elle insiste sur le fait que les circonstances entourant la
disparition d'Émile, dont la dernière observation remonte au 8 juillet
au Haut-Vernet, demeurent entourées de mystère et d'incertitude.
Initiée
en flagrance dès le 9 juillet, au lendemain de la disparition du jeune
Émile, en vue de déterminer les raisons de cette disparition troublante,
l'enquête a ultérieurement été confiée à deux magistrats instructeurs
de la cour d'Aix-en-Provence. Le procureur Rémy Avon avait alors
affirmé, lors de l'ouverture de cette procédure judiciaire, que "toutes
les pistes restent envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée",
démontrant ainsi l'engagement inébranlable des autorités judiciaires à
explorer chaque avenue dans le but de résoudre cette énigme.
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