Line Renaud, artiste âgée de 95 ans, s'engage dans une démarche de
confiance et d'authenticité à travers son dernier ouvrage intitulé
"Merci la vie !". Dans une récente entrevue accordée au magazine Télé 7
jours, le lundi 5 février, elle s'est livrée avec une franche sincérité.
Elle a évoqué, entre autres, l'évolution de sa condition physique qui,
marquée par les années, n'est plus aussi robuste qu'à sa jeunesse
flamboyante. Ancienne meneuse de revue, Line Renaud aborde avec
transparence et lucidité l'état actuel de son corps.
La
comédienne a partagé en ces termes son ressenti : "Je ne prétends pas
avoir l'énergie et l'agilité d'une débutante. Lorsque je dirigeais la
revue du Lido, je m'adonnais quotidiennement à 4 à 5 heures d'exercices
physiques ! Aujourd'hui, je fais face aux conséquences de ces efforts
passés ; je ressens des douleurs généralisées, ce qui est tout à fait
naturel à mon âge." Puis, elle a ajouté : "Cependant, dans l'ensemble,
je m'en sors plutôt bien et, surtout, je conserve la joie de vivre."
Line
Renaud a également partagé ses réflexions sur son état d'esprit en
prévision du moment où elle achèvera son parcours terrestre : "La foi
est un réconfort. Je suis convaincue qu'au moment venu, je retrouverai
ceux que j'ai tant chéris : ma mère, Loulou, ainsi que de nombreux amis
exceptionnels qui ont enrichi ma vie. J'ai vécu une existence belle et
épanouie, et je partirai sereine, sans crainte ni regrets", a-t-elle
affirmé. Lors de sa participation à l'émission "Sept à huit" le dimanche
4 février, Line Renaud avait déjà fait part de ses volontés finales.
Une
chose qu'elle refuse catégoriquement, c'est de "souffrir". "Si la
souffrance est inévitable, je préfère partir immédiatement. C'est là ma
liberté ultime : choisir le moment de sa propre fin. Nous avons le
pouvoir de façonner notre existence, il est donc logique de pouvoir
influer sur notre départ. D'ailleurs, cela évoluera, c'est déjà en
cours", a-t-elle révélé. Elle a également soulevé une question
pertinente : "Lorsqu'il n'y a plus aucune perspective de guérison,
lorsque la médecine le confirme, pourquoi prolonger la souffrance ?"
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