Plus de trois mois après la disparition du petit Emile, âgé de 2 ans et
demi, l'enfant demeure introuvable. Au fil du temps qui passe, l'espoir
de découvrir ce qui est arrivé à ce jeune garçon, qui a disparu le 8
juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet,
demeure la
principale préoccupation des enquêteurs. Cependant, alors que de
nombreuses pistes sont encore à l'étude, la thèse d'un enlèvement est à
nouveau au cœur de l'affaire. La recherche d'Emile continue, dans
l'espoir de le retrouver sain et sauf.
Un message publié sur les
réseaux sociaux dédiés à la prière pour le petit Emile a récemment
ravivé les spéculations concernant la théorie d'un enlèvement.
En
effet, le 14 septembre dernier, un message présentant une forme
d'ultimatum a suscité l'interrogation de nombreux internautes. Certains
ont fait remarquer que ce message donnait l'impression d'être une sorte
d'injonction avec une date butoir, laissant entendre, entre les lignes,
qu'il était destiné à d'éventuels ravisseurs.
Cependant, il
convient de noter que ce message n'est en rien un ultimatum adressé à
d'éventuels suspects. Il s'agit en réalité d'un appel à la prière. Le
message précise :
"Nous demandons expressément, (à la Sainte
Vierge), le retour d'Émile sain et sauf avant le 7 octobre 2023, jour de
la fête du saint Rosaire". Pour les non-initiés, ce message peut
sembler énigmatique, mais au sein de la communauté chrétienne, il évoque
la célébration du 7 octobre qui est associée à un pèlerinage à Lourdes,
comme l'explique La Dépêche. Il est important de souligner que ce type
d'appel à la prière a déjà déconcerté les internautes par le passé.
Cinq
jours après la disparition d'Emile, ses parents, Marie et Colomban,
tous deux fervents pratiquants, avaient également lancé un appel à la
prière. Ils avaient demandé : "Veuillez prier la vénérable sœur Benoîte
Rencurel, mystique des apparitions du Laus. Le diable l’emmenait
régulièrement dans la montagne pour la persécuter et les anges la
ramenaient".
Bien que l'utilisation du terme "diable" ait pu
choquer certains, l'importance résidait dans les capacités de la sainte
pour la famille du petit garçon de deux ans et demi. Le père Michel
Desplanches avait expliqué à BFM DICI à l'époque : "Elle se retrouvait,
parfois la nuit, au sommet de la montagne et un ange la guidait pour la
ramener jusqu’à sa maison".
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