“Quand je vois ce tribunal médiatique et la folie des réseaux sociaux, je me demande parfois ce qu'il serait arrivé si internet avait existé pendant l'Occupation…” Ces réflexions émanent des propos tenus par Josiane Balasko au cours d'une entrevue accordée à Paris Match ce jeudi 18 janvier. L'actrice revient une nouvelle fois sur l'affaire Gérard Depardieu, qui fait l'objet d'une mise en examen pour des faits de viols depuis l'année 2020, et qui occupe le centre d'une polémique d'envergure nationale depuis la diffusion de l'émission "Complément d'enquête" sur France 2 le 7 décembre dernier. Avec sa franchise caractéristique, l'actrice exprime son indifférence à l'égard de celui qui est encore fréquemment désigné comme le "dernier monstre sacré du cinéma français". 

Selon elle, la question est simple : si l'interprète de Cyrano de Bergerac est effectivement coupable, il devrait être condamné, sans ambages. Josiane Balasko affirme qu'elle ne souscrira pas à une quelconque pétition, considérant cette affaire comme une confrontation entre différentes facettes du monde cinématographique. Elle soutient que cette controverse constitue un écran de fumée visant à dissimuler d'autres problèmes bien plus préoccupants que celui de Gérard Depardieu. 

Josiane Balasko, qui figurera à l'affiche du film "Captives" en salles le mercredi 24 janvier, revient également sur ses déclarations initiales, interprétées par certaines internautes comme un soutien à l'acteur. Elle précise : "J'ai simplement affirmé que l'individu que j'ai connu par le passé ne correspond pas à la personne décrite aujourd'hui. Cependant, soyons catégoriques : un prédateur sexuel choisit systématiquement des victimes vulnérables ou dépourvues de défense. Je suis d'avis que le dépôt de plainte constitue, pour ces femmes, un geste réfléchi et courageux."

Le jeudi 17 janvier, Kev Adams a également pris soin de préciser sa position à l'égard de Gérard Depardieu. En début de mois, l'humoriste avait notamment exprimé le souhait de lui voir "le meilleur" pour le moment, une déclaration qui, selon lui, a également été mal interprétée.


 

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