Réceptive à l'appel émotionnel de Françoise Hardy, qui traverse depuis
plusieurs années une épreuve difficile avec un cancer, Madame Brigitte
Macron a ressenti la nécessité d'agir. La première dame s'investirait
activement dans le soutien à la chanteuse dans cette période délicate.
Cette révélation saisissante émane des pages du magazine France
Dimanche, accordant sa Une à ces deux personnalités.
La chanteuse
avait rédigé une lettre adressée au Président de la République ainsi
qu'à Madame Brigitte Macron, plaidant en faveur du droit de mourir dans
la dignité. Cette lettre a été rendue publique par l'intermédiaire de La
Tribune du Dimanche. Lors de son apparition dans l'émission "C à Vous"
animée par Anne-Elisabeth Lemoine sur France 5, le Président Emmanuel
Macron avait évoqué cette correspondance. L'équipe de cette émission a,
par la suite, été reçue à l'Élysée. La lettre émouvante de Françoise
Hardy nous touche profondément", a exprimé le chef de l'État. Il a
souligné que la perspective de la mort suscite une appréhension commune,
tant pour notre propre fin que pour celle de nos proches.
Il a
partagé l'ampleur des questionnements qui s'ouvrent devant lui en
évoquant ce sujet délicat : "Elle ouvre devant moi des questions
immenses…". Le président est pleinement conscient du calvaire enduré par
Françoise Hardy ainsi que par de nombreuses autres personnes, et il a
affirmé son engagement à prendre le temps nécessaire pour faire adopter
une loi sur la possible légalisation de l'euthanasie en France.
"Pour
éviter toute possibilité de causer du tort, a-t-il ajouté, ou d'adopter
des demi-mesures", a déclaré le chef de l'État. De son côté, Brigitte
Macron a pris conscience qu'elle n'avait d'autre alternative que
d'apporter son soutien à Françoise Hardy dans son combat pour la
légalisation du droit de mourir dans la dignité. Elle a assuré à la
chanteuse qu'elle mettrait en œuvre tous les moyens à sa disposition
pour encourager son époux, le président, à prendre des mesures concrètes
en la matière. La chanteuse a néanmoins tenu à clarifier que la
rédaction de la lettre au président en faveur de la légalisation de
l'euthanasie était réalisée à la demande de La Tribune Dimanche.
Elle
a souligné que son consentement découlait de sa conviction en faveur de
cette légalisation depuis de nombreuses décennies. Elle a insisté sur
le fait que cela ne constituait en aucun cas une requête personnelle,
signifiant par là-même que cela n'était en aucun lien avec son état de
santé actuel.
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