Depuis le 7 décembre dernier et la diffusion d'un épisode de l'émission
"Complément d'enquête" sur France 2 intitulé "Gérard Depardieu, la chute
de l'ogre", l'acteur est au cœur de la controverse. Cela découle
principalement de plusieurs déclarations polémiques qu'il a faites lors
de son séjour en Corée du Nord. Ce lundi 15 janvier, Stéfi Celma a été
conviée à participer à l'émission "Tout et son contraire", animée par
Philippe Vandel sur France Info.
Au cours de cet entretien,
l'animateur a questionné la comédienne à propos de sa participation au
tournage du film "Les Volets verts", réalisé par Jean Becker et sorti en
2022. Dans ce long-métrage, elle partageait l'affiche avec des acteurs
renommés tels que Fanny Ardant, Benoît Poelvoorde, Anouk Grinberg, Fred
Testo, et notamment Gérard Depardieu. Lors de l'interview, l'actrice de
37 ans a initialement répondu en ces termes :
"J'ai accepté
l'invitation de Jean Becker, un cinéaste dont j'admire le travail et qui
est une personne d'une grande élégance." Elle a ensuite ajouté : "Il
est vrai que, comme c'est de notoriété publique, Gérard Depardieu est la
personne qui s'exprime de la manière la plus grossière que j'aie pu
rencontrer de ma vie." Par la suite, Stéfi Celma a explicité les mesures
qu'elle a prises pour minimiser au maximum les interactions avec Gérard
Depardieu :
"Assez rapidement, je me suis dit qu'il était
crucial pour que le tournage se déroule sans encombre que je maintienne
une certaine distance", a-t-elle affirmé. Elle a ensuite précisé : "Je
n'ai pas été éduquée dans un environnement où l'on est habitué à
entendre régulièrement des propos grossiers. C'est la stratégie que j'ai
adoptée pour vivre au mieux cette expérience de tournage." Stéfi Celma
exprime avec fermeté sa position sur la question :
"Ma réaction,
après avoir visionné le Complément d'enquête comme tout un chacun, a
été une grande consternation face à ces images", souligne-t-elle. Elle
poursuit avec détermination : "Ma position est catégorique. L'impunité
est inacceptable. Les abus de pouvoir et de notoriété doivent cesser.
Peut-être qu'il y a 50 ans, de tels comportements pouvaient être
tolérés, mais de nos jours, cela n'est plus acceptable."
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