Le 7 décembre dernier, France 2 a diffusé un épisode particulier de
l'émission "Complément d'enquête" dédié à l'acteur Gérard Depardieu. Au
cours de ce documentaire, des séquences inédites issues d'un reportage
réalisé à l'occasion du 70e anniversaire du régime nord-coréen ont été
dévoilées.
Dans les colonnes de Télé 7 Jours, Anny Duperey a
consenti à émettre des commentaires au sujet de l'affaire impliquant
Gérard Depardieu, alors qu'elle s'apprête à apparaître le 24 janvier
prochain sur France 3 dans le téléfilm "Mort d'un berger", adaptation du
roman du même nom de Franz-Olivier Giesbert. En préambule, elle a
exprimé son désir de "rester à l'écart" de cette polémique, et ce, pour
des raisons bien fondées :
"Il y a de cela 13 ans, fatiguée par
ses excès de toutes sortes, à une époque où il était célébré et non
encore stigmatisé, j'ai été réprimandée pour avoir osé lui enjoindre
publiquement de 'taire ses propos'", a-t-elle relaté. Elle a ensuite
ajouté : "Gérard est mentalement déconnecté, il a perdu l'équilibre
depuis un certain temps déjà. Cependant, cela ne justifie pas
l'ostracisme de l'ensemble de ses œuvres cinématographiques".
Si
Anny Duperey privilégie une approche plus distante à l'égard de
l'affaire, c'est en raison des répercussions qu'elle a subies en 2010,
lorsqu'elle avait été soumise à une vague de critiques suite à ses
déclarations cinglantes à l'encontre de Gérard Depardieu lors d'une
émission sur RMC, Les Grandes Gueules. À cette époque, elle n'avait pas
mâché ses mots, qualifiant l'acteur de quelqu'un qui "se croit tout
permis" et qui "aime cracher dans la soupe".
Elle a ensuite développé son point de vue en ces termes :
"À un certain niveau de notoriété ou d'ivresse, cela devient déraisonnable. Il a été un acteur exceptionnel, mais il est grand temps qu'il observe le silence", avait-elle déclaré de manière incisive. Suite à cette sortie audacieuse, elle avait attiré sur elle les critiques de "nombreux membres de la communauté artistique", comme l'ont signalé nos confrères. "Ils se sont jetés sur moi sans retenue. J'attaquais un titan du cinéma ! "Pourquoi ressentais-je une telle animosité à son égard ? J'ai été victime de harcèlement. Pour mettre fin à cette situation, il a fallu que Bertrand Blier, qui connaît bien Gérard et qui me dirigeait dans 'Désolé pour la moquette', prenne la parole lors d'une émission pour affirmer : 'Anny a simplement exprimé à voix haute ce que tout le monde pense, en particulier ses amis : 'Gérard, tais-toi !'" a-t-elle souligné.
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