À la suite de son préoccupant malaise survenu cet été, Brigitte Bardot,
selon les informations du magazine France Dimanche, exprime des
appréhensions à l'approche du réveillon et redouterait un Noël qui
s'annonce comme un véritable cauchemar.
Cependant, il n'est pas
question de préoccupations liées à sa santé, comme cela a été le cas il y
a quelques mois. Cette fois-ci, il est fait mention d'un autre sujet
qui la trouble, à savoir le sort des animaux, plus précisément celui des
marcassins.
Brigitte Bardot, ayant connu un malaise il y a
quelques mois, affirme qu'elle n'espère rien de la fête de la Nativité.
En réalité, cette déclaration est dirigée vers Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique, que la militante fervente de la
cause animale critique pour son attitude envers les marcassins devenus
orphelins à la suite de pratiques de chasse.
Le ministre et le
gouvernement actuel se voient reprocher un déficit de compassion. Suite
au « témoignage poignant d'une famille dans le Loiret », condamnée par
la justice pour avoir accueilli et élevé deux marcassins dont la mère
avait été tuée lors d'une partie de chasse, la défenseure de la cause
animale a exprimé son mécontentement de manière véhémente. Brigitte
Bardot regrette profondément que les résidents de La Ferté-Saint-Aubin
aient été injustement poursuivis, d'autant plus qu'en 2018, François de
Rugy avait autorisé la régularisation des particuliers ayant porté
secours à un sanglier.
Elle cible Christophe Béchu, l'accusant
fermement de s'apprêter à supprimer cette disposition, bien qu'elle
réponde à un besoin avéré. De manière véhémente, elle lui reproche même
de condamner à mort tous les sangliers secourus. Elle exprime ensuite
son désarroi en déplorant :
« Ce que certains hommes infligent
aux humains, d'autres le font subir aux animaux. » Poursuivant son
discours, elle ajoute avec lassitude : « Je suis fatiguée des décisions
dénuées de bon sens prises par nos ministres, qui semblent être
déconnectés et indifférents aux inquiétudes des Français concernant la
protection des animaux. Je suis lasse de constater que la politique
semble être à genoux devant les chasseurs.
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