Les gendarmes chargés de l'enquête sur la disparition du petit Emile ont
procédé à 36 nouvelles perquisitions dans le cadre des efforts déployés
pour le retrouver. La résidence des grands-parents maternels de
l'enfant a été à nouveau inspectée le 7 novembre dernier. Âgé de
deux ans et demi, le petit Emile demeure introuvable depuis plus de
quatre mois, sa disparition survenue dans le hameau du Haut-Vernet
restant entourée de mystère, sans laisser de traces apparentes.
Un
individu a rapporté au Parisien les détails de la double perquisition
qui a eu lieu à sa résidence principale à Dignes-les-Bains et à sa
résidence secondaire au Haut-Vernet : "Dans les deux cas, les enquêteurs
ont minutieusement exploré l'ensemble des pièces de la maison, examiné
le contenu des réfrigérateurs, inspecté le courrier, et fouillé les
vêtements. Ils ont également porté un intérêt particulier à mon matériel
informatique et à mon téléphone portable.
Bien que cela puisse être
perçu comme une intrusion importante,
il est important de souligner que c'est en conformité avec la loi et
dans l'intérêt d'une cause légitime." Les experts "cyber" de la
gendarmerie ont procédé à la récupération des disques durs des
ordinateurs ainsi qu'aux données des téléphones pour effectuer une
analyse approfondie des messages, et des informations de
géolocalisation. Par ailleurs, les enquêteurs ont recouru à un produit
chimique, le BlueStar, révélant les éventuelles traces de sang, et ont
effectué des prélèvements génétiques dans le cadre de leurs
investigations.
Officiellement, les enquêteurs n'ont pas encore
identifié de suspect. Cependant, la récente opération visait à réaliser
des "vérifications chez des individus ciblés par l'enquête". À ce stade,
aucune certitude ne permet d'affirmer que l'auteur des faits se trouve
parmi ces individus, mais les perquisitions pourraient éventuellement
conduire à l'identification d'un suspect, selon les informations
partagées par une source proche des investigations auprès du Parisien.
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