Le journal Le Parisien a rapporté qu'une série de perquisitions, au nombre d'environ trente, ont été effectuées le mardi 7 novembre dans le cadre de l'enquête sur la disparition du jeune Emile. Ces perquisitions ont été menées à travers l'ensemble du territoire français, marquant ainsi une étape significative dans ces recherches qui demeurent infructueuses depuis près de quatre mois.
Les opérations de perquisition ont ciblé des individus ayant potentiellement eu des contacts, directs ou indirects, avec Emile, et qui se trouvaient à proximité du lieu de sa disparition le 8 juillet. Parmi les personnes concernées, on retrouve des résidents du Vernet, ainsi que des vacanciers de passage, identifiés grâce à l'analyse des données de téléphonie mobile.
Le domicile des grands-parents d'Emile aurait également été soumis à une perquisition, comme l'a révélé Le Parisien. Au cours de cette opération, des analyses ont été effectuées à l'aide de produits chimiques visant à détecter d'éventuelles traces de sang, dans la maison ainsi que dans les véhicules.
Par ailleurs, l'un des témoins qui affirmait avoir vu Emile dans la rue le 8 juillet a fait l'objet d'une nouvelle perquisition, localisée au Vernet. Une source judiciaire a informé BFM DICI que l'ensemble des résidences situées dans le quartier du Haut-Vernet, a fait l'objet de perquisitions. De même, les maisons des individus présents au Vernet au moment des faits ont également été inspectées.
L'objectif était de renforcer les investigations en poursuivant les recherches dans les habitations des personnes, la plupart d'entre elles ayant déjà été interrogées. Un autre propriétaire d'une résidence située dans le hameau du Haut-Vernet, qui réside à Digne-les-Bains, a également partagé son expérience concernant les actions des enquêteurs.
Il a expliqué que l'ensemble des données de son téléphone ont été collectées. Il lui a été précisé que cette opération constituait une démarche nationale, et non spécifique au Vernet.
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