Pour la 1ère fois depuis la disparition de leur fils Émile, âgé de
seulement deux ans, les parents, Marie et Colomban, ont choisi de
s'exprimer publiquement. Ils ont accepté de partager leurs émotions et
leur douleur liées à la disparition de leur enfant lors d'une entrevue
accordée au média Famille Chrétienne. Profondément croyants, ces deux
parents continuent inlassablement de prier et de placer leur confiance
en Dieu, tout en exprimant leur foi envers le système judiciaire.
“Cela
ne nous fait pas peur de demander à Dieu un miracle, J’aime beaucoup
cette phrase de Bernanos qui dit que l’espérance est un ‘ désespoir
surmonté’. Parfois, nous sommes submergés par le chagrin et l’angoisse”,
commence par déclarer Marie.
“On désespère un moment, et
ensuite on est comme soulevés par l’espérance à cause d’une lettre ou
d’un signe qui nous touche, Nous continuerons aussi à implorer, déclare
la mère, dans un état de désespoir profond.
Le père d'Émile
complète le discours en disant : "Oui, nous persévérons dans notre
supplication envers le Seigneur. Nous ne tournons pas la page et
continuons à entretenir l'espoir. Nous demandons à tous ceux qui
désirent nous soutenir de continuer à prier pour nous."
Pendant
ce temps, les enquêteurs poursuivent leurs investigations et continuent à
interroger les habitants du Vernet. Il est à noter que l'enquête
judiciaire sur la disparition d'Émile a été élargie
pour inclure
les chefs d'accusation de "enlèvement de mineur de moins de 15 ans" et
"séquestration", comme l'a confirmé Emmanuel Merlin, le procureur
adjoint du parquet d'Aix-en-Provence, à l'Agence France Presse le 21
août.
Cette décision vise à établir un cadre procédural plus
flexible. Au départ, l'enquête avait été lancée en flagrance par le
parquet de Digne-les-Bains, puis elle avait été confiée à deux juges
d'instruction à Aix, dans le but de mener des investigations concernant
les circonstances de cette disparition inquiétante. Le procureur de la
République, Rémy Avon, avait alors affirmé que "toutes les pistes
restent envisagées, aucune n'étant ni exclue ni privilégiée".
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