Il s'agit d'une affaire de disparition qui a suscité un grand intérêt
médiatique. En décembre 2020, Delphine Jubillar, une infirmière et jeune
mère de famille résidant à Cagnac-les-Mines, une commune du Tarn, a
mystérieusement disparu.
Au cours des trois années d'enquête qui
ont suivi, la jeune femme n'a jamais refait surface, malgré les
investigations approfondies menées par les autorités. À l'heure
actuelle, aucun élément permettant de localiser le corps de la victime
n'a été découvert.
Toutefois, cela n'a pas empêché les
magistrats instructeurs en charge du dossier de déclarer la clôture des
investigations dans cette affaire de disparition. Cette décision a été
rendue publique le lundi 16 octobre 2023, par le biais d'un article paru
dans les colonnes du Parisien. Elle a suscité des réactions vives au
sein de la famille de Delphine Jubillar.
En date du mardi 17
octobre 2023, le tuteur légal de la jeune dame a manifesté son profond
désarroi en réaction à la décision judiciaire rendue publique lors d'une
interview avec nos confrères de la station de radio RTL. Cet individu,
cherchant des éclaircissements depuis la disparition tragique de sa
nièce,
survenue près de trois ans auparavant, a exprimé avec
véhémence son mécontentement sur les ondes de RTL. "Il écopera d'une
peine de vingt années d'emprisonnement, et pourtant, l'énigme demeurera
entière. Pour nous, cela n'apportera aucune avancée significative",
a-t-il exprimé lors de son entretien avec nos collègues.
L'oncle
de Delphine Jubillar déplore vivement la décision des magistrats
instructeurs de clore l'affaire, alors que le corps de la défunte n'a
toujours pas été retrouvé. Pour lui et sa famille, il est impossible
d'entamer le processus de deuil à l'égard de la jeune dame sans obtenir
de clarté concernant les circonstances entourant sa disparition.
Cette
situation se révèle extrêmement complexe à accepter pour les proches de
la jeune femme disparue. Au sein du cercle familial de Delphine
Jubillar, une profonde frustration se fait ressentir. "Une forte
animosité s'installe. L'absence d'informations à ce sujet est une
épreuve difficile à assimiler, entravant notre capacité à avancer",
a-t-il ajouté.
Du côté du principal suspect, on exprime des
réserves quant à l'impartialité dont la justice a fait preuve dans le
traitement de cette affaire. Les avocats de Cédric Jubillar, qui est
détenu provisoirement depuis le mois de juin 2021, soutiennent que le
jeune homme n'a jamais bénéficié de la présomption d'innocence dans
cette affaire.
Maître Alexandre Martin, dans ses propos
rapportés par nos confrères de RTL, déplore : "La présomption
d'innocence a été négligée. Cet individu aurait dû être en liberté."
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