Le sort du petit Émile, disparu le 8 juillet dernier dans le hameau du
Haut-Vernet en Alpes-de-Haute-Provence, demeure encore inconnu. Malgré
des mois d'efforts, de fouilles et d'interrogatoires, l'enquête semble
stagner. Néanmoins, l'espoir persiste, car les gendarmes disposent de
vidéosurveillance qui pourrait éventuellement apporter des avancées dans
cette affaire.
En juillet dernier, le petit ange âgé de 2 ans et
demi a quitté la résidence de ses grands-parents, où il passait ses
vacances. Des témoins ont rapporté l'avoir vu errer seul dans la rue du
hameau, en direction d'une fontaine, un endroit clé si l'on souhaite
quitter le village du maire François Balique. Depuis lors, les
enquêteurs examinent minutieusement chaque piste et chaque indice qui se
présentent à eux.
Les enquêteurs dans l'affaire de la
disparition d'Émile disposent de vidéosurveillance pour aider à résoudre
le mystère. Ils ont examiné les images de 150 distributeurs de billets
équipés de caméras situés aux alentours du village où la disparition a
eu lieu. L'espoir est de trouver une pièce du puzzle qui pourrait aider à
élucider cette affaire. La vidéosurveillance est un outil précieux dans
de nombreuses enquêtes pour retracer les mouvements des personnes et
identifier d'éventuels témoins ou suspects.
Les dernières
fouilles effectuées dans une maison du hameau à proximité de la
résidence de la famille d'Émile n'ont rien donné, selon le procureur
d'Aix-en-Provence. Il s'agissait en réalité d'une vérification des
gendarmes pour permettre à la propriétaire de la maison de terminer ses
travaux, qui avaient été interrompus en raison de l'enquête sur la
disparition d'Émile. Ces fouilles n'ont donc pas apporté de nouveaux
éléments dans l'affaire.
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