Pour les proches de Marwan Berreni, le cauchemar a débuté en août
dernier. Plus précisément, le 3 août, la Mercedes qu'il avait en sa
possession depuis 8 mois a été impliquée dans un incident regrettable
près du night-club mâconnais situé au 400. Lors de cet incident, la
voiture conduite par l'acteur de la série "Plus belle la vie" a renversé
une femme, la projetant à plusieurs mètres de distance et lui
infligeant de graves séquelles.
L'auteur de l'accident a quitté
les lieux sans s'arrêter. Le véhicule en question a été retrouvé deux
jours plus tard, abandonné, et c'est grâce aux seuls documents
d'identification ainsi qu'à une note de restaurant qu'il a été lié au
comédien. Personne, que ce soit la victime, les témoins de l'accident,
ou même les caméras de surveillance, ne peut formellement attester que
c'était lui qui se trouvait au volant au moment de l'accident.
Pendant
ce temps, l'acteur, qui était initialement attendu à une soirée, ne s'y
est pas présenté. Ses proches ont entrepris des recherches aux abords
de son domicile, en vain, tout comme les policiers, qui ont souhaité
l'interroger suite à la découverte du véhicule abandonné. En parallèle
de l'enquête policière, les journalistes de Paris Match ont entrepris
leurs propres investigations. Ils se sont notamment rendus au club le
400, lieu à proximité duquel l'accident s'est produit.
Le
propriétaire de l'établissement leur a fourni de nouvelles informations,
se rappelant avoir vu Marwan Berreni ce soir-là. "Nous venions
d'ouvrir. Il n'y avait personne à 23 heures", a-t-il confié à nos
confrères de Paris Match, précisant qu'il était alors le seul client
présent. "Il a consommé un verre et est reparti seul. Son passage n'a
duré que dix minutes", a-t-il ajouté.
Cependant, l'homme a
catégoriquement refusé la demande des journalistes qui souhaitaient
consulter les enregistrements des caméras de vidéosurveillance
installées à l'intérieur de son établissement, ce qui aurait permis de
corroborer ces informations. Il a invoqué sa volonté de "protéger la vie
privée de ses clients" pour justifier son refus.
Néanmoins, ce
témoignage vient renforcer le récit d'un ami de Marwan Berreni,
rencontré quelques heures avant l'accident. Celui-ci avait déclaré :
"Tout semblait aller bien quand il est parti. Plus tard, je lui ai
envoyé un message pour éventuellement le rejoindre. Il m'a répondu qu'il
était au 400. J'ai décliné. C'est mon dernier contact avec lui."
0 Commentaires